lundi 3 décembre 2007

Quand je suis allée à Cabourg

Mercredi 28 novembre 2007, à 8 heures, j’ai donc eu 35 ans.
Ca a commencé comme ça :

J’avais pris ma journée car il me semblait impossible de faire ce que je fais tous les jours : me lever, aller au travail, jouer wonderwoman etc etc… J’avais donc voulu une journée de liberté. Et je voulais aller à la mer. J’avais choisi Cabourg. Pas trop loin. Le festival du film romantique, peut être.
J’avais donc mis mon réveil à 9h. Ma mère m’a réveillée un peu plus tôt pour me souhaiter mon anniversaire la première (j’ai vu que j’avais eu des messages sur mon portable plus tôt encore).
Alors voilà, j’ai raccroché et je me suis retrouvée sous ma couette bleue. Seule.
Et j’avais 35 ans.
Cette fois, c’était fait. Rien à dire, rien à faire.
J’avoue, j’étais pas fière, seule sous ma couette bleue.
Il y a des années une amie m’avait dit : « tu sais, quand j’ai eu 35 ans, j’étais seule, sans enfant. L’horreur. Alors je me suis dit : si c’est encore pareil à 40 ans, j’adopte un enfant ».
Maintenant, cette amie a un mari et deux enfants.
J’avoue, j’avais alors pensé (30 ou 31 ans je crois) : « impossible que ça m’arrive à moi ! ». 35 ans, seule, ça me paraissait horrible et donc inenvisageable.
Bon bah n’empêche que j’y étais arrivée moi aussi.
Je n’ai pas pensé à de grandes décisions genre « je vais adopter un enfant ». J’ai plutôt pensé que je voulais que les choses changent.
Enfin passé le premier abattement.
Je me suis donc habillée, j’ai mis mes vieilles baskets et mon vieux jean, j’ai pris ma p’tite auto et avant pour Cabourg.

L’autoroute, les stations services pour s’acheter en toute liberté du coca et des m&m’s.
La liberté.
Pas mal de coups de fil pour me souhaiter mon anniversaire.
Mon émerveillement un peu bêta devant les chevaux et les (très) belles vaches de la campagne normande.
Puis arrivée à Cabourg.

Pas un chat.
Enfin si, un !
Un peu déstabilisée la Caro. Du genre : « crois tu vraiment que tu vas pouvoir échapper à tes 35 balais en venant dans un trou paumé où y’a pas un péquin ?? » (désolée pour les habitants de Cabourg, mais Cabourg au mois de novembre, faut quand même avoir le moral – et je ne l’avais pas justement !!).

Enfin, si, y’avais un restaurant ouvert. Je n’avais pas très fin mais comme j’avais (comme d’hab !) furieusement envie de faire pipi, j’ai décidé d’aller y déjeûner. C’était une première, je crois bien que je ne suis jamais allée seule au restaurant. J’étais loin d’être la seule. Il y avait notamment les VRP ! Mais je dénotais car je n’étais pas du tout habillée en commerciale. S’ils s’étaient posé la question, les gens, ils se seraient demandé ce que je faisais à Cabourg, un 28 novembre, à manger du poisson au « Hastings » (le fameux restaurant).
Moi aussi je me demandais ce que je faisais là !
Je me disais qu’il devait aussi y avoir des couples illégitimes. Mon imagination s’arrêtant rarement, je me suis mis dans l’idée que Cabourg au mois de novembre devait être le lieu des amours clandestines… Allez savoir…
Je ne me suis pas éternisée au resto et suis vite allée trouver ce que j’étais venue chercher : la mer.

C’était beau, évidemment. La mer, d’un vert gris très particulier. Pas beaucoup de vent. Mais assez froid. Le crissement des coquillages sous mes baskets. Le bruit de l’eau. Ces étendues limpides.
Personne.
La plage que pour moi.
Seule encore.
Le vertige, un peu.
C’est le moment où mon frèrot a appelé pour me souhaiter mon anniversaire. J’étais au bout du monde.
Il ne savait pas que j’étais à la mer, il était surpris, du genre « qu’est ce qu’elle a encore inventé ?? ».
J’étais un peu triste.
Beaucoup de gens avaient pensé à moi et pourtant je me sentais oubliée du monde sur ma plage avec mes coquillages.
Alors, au téléphone, dans un élan de narcissisme, j’ai écrit ça :

Et j’ai dit à mon frère : « tu sais, si ça ne change pas, il n’y aura pas de 36 ». Il n’étais pas content mon frère.
Quand j’ai raccroché, je me suis dit : »ouvre tes yeux et tes oreilles et RESPIRE, t’es venue à la mer pour RESPIRER ».
La morosité est brûleuse de passion et rend aveugle.
Il fallait que j’ouvre à nouveau mes yeux.
Alors je me suis mise à regarder partout et à prendre des tonnes de photos, de trucs complètement anodins, je mitraillais.
Tout d’abord, mes nouveaux copains :

Puis n’importe quoi, les coquillages, les couteaux,

l’écume, le moindre grain de sable.
Et alors j’ai fait des rencontres :

Un bidon qui tenait tout seul, comme en lévitation.

Une citrouille entière, perdue là, qui avait visiblement goûté à l’eau mais était intacte.

Une plume coincée dans une branche.

Mais qui est donc ce Léon ??

Un squelette de je ne sais pas quoi, au milieu du sable et des coquillages. Mais d’où vient ce squelette ??
(ndlr : imaginez moi à quatre pattes, emmitouflée, fêtant mes 35 ans sur une plage de Cabourg, me demandant ce qu’était ce squelette d’à peine 10 cm… !)

Oh, ne cherchez pas, je n’ai pas eu de révélation, personne n’est descendu du ciel pour m’apporter LA solution, aucun prince charmant n’est apparu sur la plage, courant vers moi me hurlant « Caro c’est toi que j’attends » ! Non. Je ne m’y attendais pas non plus, vous savez. Enfin, presque pas.
Mais, peu à peu, me forçant à ouvrir les yeux, me forçant à retrouver ce qui fait ma sève, la curiosité et la passion, j’ai retrouvé un peu de légèreté. Et puis le grand air qui rosissait mes joues me faisait le plus grand bien.
Après quelques kilomètres sur la plage, j’ai fait demi tour en passant par le remblais avec la très belle balustrade du front de mer de Cabourg :

J’ai croisé quelques promeneurs ou cyclistes.
Puis le fameux « Toutounet’ » :

Pour la première fois depuis des siècles, ça m’a arraché un sourire (notez le "saisissez la déjection" !!!!)
Ensuite, même si les maisons du front de mer sont beaucoup moins belles que celles de l’intérieur, je vous ai quand même rapporté ces deux photos :

Celle là n’est pas belle, mais son nom est accueillant.


Celle là est très belle.

Un peu plus loin je suis passée devant le Casino et le Grand Hôtel où j’imaginais les premiers privilégiés qui découvraient les bains de mer et les joies de la plage (les élégantes de Chanel ou de Poiret, des années 20 – belle expo à ce sujet au Musée de la Mode Galliéra à Paris, rue Pierre 1er de Servie, d’ailleurs, à ce propos).Drôle d’atmosphère que celle du mois de novembre : je me croyais dans la chanson de Cabrel « Hors saison », c’est exactement ça : les tables sont dressées mais personne ne viendra dîner, les chandeliers côtoient les matelas de plage rentrés jusqu’aux prochains rayons de soleil.
C’est ce que je voulais, je crois : me retrouver moi aussi « hors saison », hors de ce temps qui m’accablait.
Ensuite j’ai fait un petit tour dans le centre ville de Cabourg.
J’ai été surprise et émerveillée de découvrir une boutique de la Belle-Illoise, une conserverie bretonne qui produit des sardines, de la soupe de poisson et tous les produits issus de la mer.
Vous allez trouver ça ridicule mais je suis entrée et j’ai acheté de la crème de sardine au whyskie. C’est (l’une) de mes madeleines de Proust : quand j’étais petite, ma grand-mère nous emmenait tous les ans au Croisic (près de la Baule) et nous allions à la Belle Illoise acheter de la crème de sardine au whyskie et c’était délicieux.
Petit à petit, je me disais que j’étais bien contente de mon escapade et de mon initiative.
J’ai même rigolé (un peu jaune en pensant à mes dernières déconvenues amicales) quand j’ai vu ce magasin :

Il était un peu avant 16 heures, j’ai repris ma petite auto et le chemin de l’autoroute. A la radio il y avait Jean Pierre Marielle qui parlait.
J’avais fait l’école buissonnière, j’étais hors du temps.
Quelques embouteillages en arrivant à Paris. Mais pas assez pour m’empêcher d’aller au cinéma pour conclure ma journée (pas question de rentrer seule chez moi et de passer une soirée – malheureusement – habituelle). J’avais choisi d’aller voir « Il était une fois », le dernier Disney.
Merveilleuse façon de conclure cette journée : une histoire de princes et de princesses qui donnait à chacun l’envie d’ouvrir son cœur et d’y croire. Un film anti cynisme, une volupté d’espoir pour peu qu’on s’y laisse un peu prendre.
Et je me suis laissée prendre.
En sortant je me suis dit que ce serait l’année des changements.
Vous allez voir ça.




































jeudi 22 novembre 2007

By the way

I'd had a very bad day. Then I met him in the street. He happened to be the sweetest thing of my day.
Happy Thanksgiving !

mercredi 7 novembre 2007

Christian Lacroix aux Arts Déco

Si vous aimez ce qui est beau, si vous aimez le talent, si vous aimez la Haute-Couture et la mode, si vous aimez l'artisanat et le génie des mains, alors courez au Musée des Arts Décoratifs (lieu splendide, au Louvre, qui n'a rien d'un musée, justement) visiter l'exposition concoctée par le couturier Christian Lacroix, qui associe des robes issues des collections Haute-Couture de sa Maison qui fête, à l'occasion, ses 20 ans, aux robes du fond du musée, datant du XIXème siècle ou des années 30.

(If you like Beauty and Talent and Fashion and Luxury and Haute-Couture, if you like hand made work, go to the Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli - Paris 1er, beautiful place in the heart of the Louvre, to visit the new exhibition : Christian Lacroix and Stories of Fashion. Lacroix's Maison de Couture celebrates its 20 years with this in mixing its wonderful Haute-Couture dresses with dresses (from 19th century to now) which belong to the Museum).

L'exposition était inaugurée ce soir et durera jusqu'au 20 avril 2008 .
(The exhibition opens today and will take place in Paris until the 20th of April)

(http://www.lesartsdecoratifs.fr/fr/00artsdecoratifs/03programmation/page02.html#lacroix)

Juste pour le plaisir, quelques dessins de Lacroix, génie de la Couture, du costume, de la couleur.
Son univers est subtil et illimité.
(Just for pleasure, here are some drawings of Christian Lacroix, Genius of Couture, costume, colors. His world is subtle and without any limit).

Christian Lacroix - Collection Automne/Hiver 2007-2008

Christian Lacroix - Collection Automne/Hiver 2007-2008
Christian Lacroix - Collection Automne/Hiver 2007-2008


Christian Lacroix - Collection Automne/Hiver 2007-2008

Le catalogue de l'exposition.
(The brochure of the exhibition).





dimanche 14 octobre 2007

On a perdu mais la fête était belle !!

Mesp’titscocos, vous aviez une envoyée spécialement pour vous hier au Stade de France !Bien sûr, on a perdu, bien sûr la 2ème mi temps était nulle et bien sûr les Français n'ont pas joué leur rugby et bien sûr on va les critiquer etc etc mais je ne suis pas assez connaisseuse et passionnée pour ne retenir que la déception. Moi je veux vous raconter la fête parce que, vraiment, voir un match au stade, c'est vraiment très très différent et une fête formidable !Mon frérot et moi étions carrément parés pour l'évènement !Mon frère avait mis son maillot de l'équipe de France et il m'avait prêté sa casquette aux même couleurs.Nous sommes partis vers 18h de la plus belle ville du monde, en métro.Serrés, concassés sur la ligne 13, direction le Stade de France au milieu de dizaines de néo zélandais TOUS revêtus de leur maillot noir et parfois d'une écharpe tricolore montrant qu'ils soutenaient la France, malgré tout, malgré la défaite de la semaine passée, adorables, charmants. Nous avons un peu discuté, tout serrés dans le métro, au milieu des anglais qui chantaient à tue tête, ayant commencé leurs descentes de bière depuis bien longtemps !!! Au bout du chemin, une dame néo zélandaise m'a donné un de ses pin's avec la fougère, symbole de l'équipe all black : un grand honneur.Au retour : idem. Vous voulez que je vous dise ? Les Néo Zélandais = LA CLASSE. La très grande classe.Il y avait aussi des Australiens, des Africains du sud, bref le monde entier sur la ligne 13 !!Comme vous savez que je suis très "inteuuurnationale" comme fille, vous imaginez comme j'étais aux anges !Arrivés au stade, la très grande ambiance, déjà à l'extérieur de ce stade magnifique :
Mon frérot ! Devant le Stade et déjà au milieu des Anglais, TOUS habillés de leur maillot (pas comme les Français, venus pour la plupart en "habit de ville", ce qui a rendu fou mon frère : "comment veux tu qu'on soit fort avec des supporters aussi coincés et aussi peu dévoués au drapeau et au maillot ?" Il était furieux !!
Eh, j’étais pas la dernière !!Là il y avait déjà une très bonne ambiance. On se baladait les uns à côté des autres, toutes nationalités confondues.Nous avons même croisé, très très cool, Richard Branson, le pdg de Virgin, jean élimé et tout sourire, déambulant au milieu des autres supporters, serrant la main de ceux qui le reconnaissaient. Les néo zélandais et Richard Branson = la grande classe, c'est la leçon de cette soirée !!L'heure avançait et nous avons acheté chacun un sandwich merguez, vrai symbole pour moi du match de rugby, qui me rappelait le stade de mon enfance, quand on m'y traînait un dimanche sur deux et que je détestais ça, sauf que je savais que mon papa ou mon papy allait m'acheter un sandwich merguez !!!Mon frère et moi profitions de l'ambiance d'avant match, avec des groupes venus du monde entier, se prenant en photo, rigolant, chantant, la bière coulant à flots.Y'avait aussi les orchestres, les fanfares (enfin je ne me rappelle plus du nom exact) :


Ouhlala, ça nous en fichait des frissons !!Assez vite, j'ai voulu rentrer dans le stade d'abord parce qu'avec la pression de l'évènement j'avais très envie de faire pipi (comme toujours !) mais aussi et surtout parce que j'étais un peu angoissée avec mes places et que je voulais être sûre qu'elles allaient fonctionner... Vu leur aventure, j'avais tout à coup peur de m'être fait avoir et qu'elles soient fausses ou je ne sais pas quoi.J'ai été rassurée quand elles sont passées dans la machine !Ensuite, fouille au corps, assez poussée, malgré tout.Mais je peux vous dire que l'ambiance était cool et que les CRS n'avaient pas du tout l'air angoissé !!Ensuite, nous nous sommes mis en quête d'un drapeau car je voulais absolument jouer le jeu jusqu'au bout, même si mon frère est plus timide et plus discret !Des petits gamins distribuaient des drapeaux et donc je l'ai eu :


Et puis, pour être une vraie de vraie, il me fallait absolument ça :




Le kit du supporter qui permet de se dessiner le drapeau sur les joues ! Monfrère a mouillé ses doigts et m'a dessiné le drapeau, qu'est ce qu'on s'est marré ! J’étais à fond !
Nous sommes montés jusqu’à nos places après la pause pipi.
Ce n’était pas les meilleures places du monde mais voilà ce qu’on voyait :


Il était trop tôt pour rentrer dans le stade, mon frère était un peu déçu mais il ne le disait pas !
Très vite, nous nous sommes rendus compte que nous allions être entourés, CERNES, d’Anglais ! Il y avait deux autres Français 3 rangs devant mais sinon, que des Angliches ! C’est sûrement normal, j’avais acheté les places sur un site anglais. C’était incroyable ! Ils étaient tous plus excentriques les uns que les autres, absolument tous revêtus du maillot, qui avec des chapeaux incroyables, qui avec des maquillages etc etc. Mon voisin de droite était habillé du maillot, d’une cape et d’une sorte de casque moyennageux !
Pendant le God Save The Queen, ça a été ENOOORME :


De toute façon, ils ont passé leur temps à chanter et à scander « ENNNGLAND, ENNNGLAND », tout à tour dépités puis triomphants.
Pendant les hymnes :

Et après, mon frère et moi on mettait aussi notre ambiance, marseillaise à fond la caisse et autres « allez les bleus » et que je te secoue mon petit drapeau !!! Nous avons sympathisé avec nos voisins, c’est ça le charme du rugby.
C’était super, super.
Bon, techniquement, le match c’était un peu compliqué pour moi car comme je suis myope, je ne voyais pas bien l’écran géant qui était trop loin donc je regardais le terrain mais ne comprenait pas tout. Mais mon frère, très patient, m’expliquait, et comme il s’y connaît vraiment beaucoup, je pouvais tout suivre.
A la fin, bien sûr, il était très très déçu.
Mais bon, allez, pas grave, profitons quand même.
Nous sommes rentrés, gentiment, par la ligne 13, toujours avec les néo zélandais et les anglais et c’était très sympa.
Et, épuisés, ça a été dodo tout de suite !
Mon frère est parti ce matin à 6 heures car il avait entraînement et « mise au vert » avec l’équipe qu’il entraîne, avant le match cet après midi ! Ah rugby quand tu nous tiens…
Et mon frérot, passée la déception, voudrait emmener toute sa famille (sa femme et ses enfants) dans 4 ans, en Nouvelle Zélande, pour la prochaine coupe du monde !
Voilà, mesp’titscocos, le récit de votre envoyée spéciale au stade de France, samedi 13 octobre 2007, pour la ½ finale de la coupe du monde de rugby, England Vs France.











samedi 1 septembre 2007

Sont fous ces Américains, la suite

Me suis levée tôt mesp'titscocos parce que j'ai beaucoup de choses à faire : je cherche un mari et une voiture. Je crois que j'ai trouvé la voiture. Comme d'hab, le mari attendra.J'en profite malgré tout pour vous continuer mes petits articles new yorkais avec d'autres trucs insolites.Je ne sais pas si c'est vraiment votre truc, justement, mais bon, ça vous fera des trucs à raconter dans vos dîners en ville.Malgré le côté pas toujours propre de la ville en été, malgré les odeurs pas très appêtissantes, surtout en cas de fort taux d'humidité, les new yorkais sont, comme vous l'avez vu, très sportifs et très "healthy" si on peut dire. Leur santé avant tout. Et leur poids.A la télé, on voit des tonnes de pubs pour des médicaments ou autres compléments alimentaires et on voit aussi beaucoup beaucoup de pubs pour des régimes avec photos d'avant/après, comme celles ci :




J’ai photographié la télé, ce qui explique la mauvaise qualité des images.Evidemment, avec ce médicament, il est précisé que la perte de poids sera rapide !! Il est aussi précisé que les candidats présents sur la photo ont été rémunérés.Je suis aussi tombée sur une émission de télé réalité style "j'ai décidé de maigrir" mais à la sauce américaine, c'est à dire que, là, les candidats n'ont pas comme chez nous 10 petits kilos à perdre mais bien 50 ou 60 ou même plus tellement ils sont obèses. Il y en avait un (qui s'est fait éliminé d'ailleurs, je crois, avec forces larmes et embrassades et 'we love you forever'), je ne vous ments pas, il faisait au moins 1 mètre de large. Sa tête semblait toute petite perdue au milieu de son corps. Incroyable.En tout cas, je vous assure, une pub sur deux est consacrée à un médicament.D'ailleurs, autre truc incroyable, quasiment à chaque coin de rue, on croise un magasin de cette chaîne :



C’est une sorte de petit supermercado (avec caddies) où l'on peu trouver toutes sortes de vitamines, de compléments alimentaires, de drainants, enfin de trucs comme ça... Sous forme liquide, de pilules, de gélules, au choix. Le royaume de la chimie !Comme macopine V et moi nous en étonnions, on nous a dit que les légumes et autres produits frais que l'on trouvait à New York étaient si traités, si lavés, qu'ils devenaient très pauvres en vitamines. Donc nos pauvres new yorkais viennent dans ces boutiques faire le plein de petites pilules miracles, qui pour les cheveux, qui pour la peau, qui pour le transit, etc etc ! Ce ne doit en plus pas du tout être exceptionnel car on trouve vraiment beaucoup ce genre de boutique !Pour continuer avec l'hygiène, il est frappant de voir que dans les toilettes de tous les restaurants (même les fast food ou les deli's), il y a cette inscription :

‘Employees must wash hands before returning to work' (le h de hands est parti).("Les employés doivent se laver les mains avant de retourner travailler").
Dingue...! Et enfin, dans le genre dingo, cette dernière image, à l'aéroport JFK, avant de rentrer :


Des distributeurs de fleurs fraîches !! Pour 20$, mesp'titscocos, vous pouvez devenir, 24h sur 24, l'heureux acquéreur de ce merveilleux bouquet qui tourne dans son frigo avec cette magnifique faveur rose culotte ou jaune poussin et ce ravissant papier plumetis, pour accueillir votre aimé(e) à sa descente d'avion !!!!Dingue, complètement dingue !Sont fous ces américains !







samedi 25 août 2007

Sont fous ces Américains et autres trucs insolites

Pendant ces vacances, mesp'titscocos, j'avais l'oeil ouvert, la tête en l'air et l'appareil photo toujours à portée de main. Je voulais capter un maximum de choses, je voulais m'imprégner. Mais, évidemment, je gardais mon regard d'Européenne et de Française donc il y a des choses qui semblaient tout à fait normales là bas et qui m'ont semblé complètement insolites.Petits instantanés et à vous de juger !

Un petit coiffeur de quartier dans East Village. Traduction pour ceux qui ne parlent pas anglais : "Nous faisons tous les types de coupe de cheveux - 10$" !! Notez, dans la vitrine, le petit drapeau américain : le drapeau est partout, partout, partout, partout, même dans les églises et temples et, j'imagine, synagogues. Ca aussi, c'est un truc qui serait inconcevable en France, ce serait la révolution dans le 1/4 heure qui suit !J'avoue, je n'ai pas eu le courage d'aller essayer les différents "types de coupe de cheveux"...!Pour continuer avec les coupes de cheveux, cette dame marchant devant moi :

Notez la mèche de cheveux assortie au sac à main et aux tongs... Un registre où l'insolite est à tous les coins de rues à New York, ce sont les chiens.Déjà, truc pas incroyable mais qui nous peut nous paraître incroyable : il y a pas mal de chiens mais quasiment aucune crotte de chien sur les trottoirs : tout le monde ramasse et plutôt deux fois qu'une car il paraît que l'amende est énorme. Et ça, voyez vous, nous pourrions en prendre de la graine, car je suppose que dans les photos insolites des américains venant en France, on peut retrouver des dizaines de crottes de chien...Ce que l'on voit beaucoup à New York (et sûrement ailleurs aussi), ce sont les "dog walkers" (ou "promeneurs de chiens"), sorte de petit métier souvent exercé par des jeunes qui consiste à sortir et à balader les chiens dont les propriétaires travaillent. Ils ont souvent 3 ou 4 chiens au bout de leur laisse.Et quand les chiens sont fatigués ou veulent se faire une petite beauté :


Allez hop, un petit tour au spa pour chiens !! Ce genre de structure peut aussi garder votre chien à la journée ou pour des séjours plus longs ! Celui là était dans Chelsea mais, quand j'en ai parlé à des gens qui vivent là bas, ils n'étaient pas du tout étonnés, donc c'est peut être quelque chose d'assez courant... Comme ceci d'ailleurs :


A côté du Tompkins Park (juste à côté de notre appartement), un parc exclusivement réservé aux chiens !!! Tout à fait officiel, avec un règlement très précis :

En gros, pour les principales règles :- pas de chien non accompagné- pas de personne sans chien (!!!!)- pas de jouet pour chien : les jouets créent des bagarres (!!!!!!!!!)- pas de chien agressif - pas de chienne en chaleur- surveillez votre chien en permanence : s'il fait un trou, bouchez le (!!!!!!!!)- si votre chien est pris dans une bagarre, échanger vos coordonnées avec l'autre propriétaire et partez (!!!!)- amenez les infos à votre propre risque. les enfants douvent rester assis- tous les chiens doivent être tatoués et vaccinés- nettoyez après votre chienEt pour que les choses soient bien claires :

"Personnes accompagnées de chiens uniquement !"Et, forts de toutes ces règles, vous voyez tout ce petit monde s'amuser allègrement :

Notez la sculpture en forme d'os (à gauche) pour bien enfoncer le clou !!Sont fous ces Américains !Bientôt, d'autres images insolites...






lundi 20 août 2007

Cute Guys in Central Park

Mylittlechicks, post especially made for ladies !
One of the things which much surprised me in NYC (wonderful surprise actually) was the incredible density of... cute (very cute, handsome, good looking, sexy) guys !
Between 25 and 40. Irresistible. But I did resist. Indeed.
French guys are not ugly, no, but, you know, despite their reputation, I was fed up to see them every day. They were not cute anymore for me.
Well, the truth is that I haven’t seen any French guy very close for a very long time because, as you know, monamericain, my big last love, was obviously... american !
But. All these New Yorkers were so ‘wriggling’... Looking at them every day, I was...sparkling ! My friend V too. And she can’t be accused to be a really sparkling girl.
Please note that we didn’t use our french accent to try to charm them. We were perfectly loyal with the New York girls.
I should anyway admit that New York girls aren’t less ‘wriggling’ with their short shorts and their mini mini skirts... So I’m not sure that we could have won the game. But we didn’t try, I promise.
I was wondering how this city could be so full of so cute guys though the probability that a lot of cute guys live in such crowded city was big. I know that I’m usually indulgent with American men as well. But, that IS the TRUTH : NYC is crowded of cuuuuuute guys !
Why ?
SPORT.
Sport, mylittlechicks.
SPORT.
They do sport. They (she-they) do sport.
Mylittlechicks, let’s do sport !
You know, there are sport clubs every corner of every block, in every basement or terrace of every building.
And there is... THE PARK... Central Park.
I swear that my friend V and I didn’t go to the Park on Saturday to see cute guys. I swear. Believe me. We just wanted to live our ‘New York Way of Life’ so we decided to eat seated on the grass (my white trousers passed away but war is war mylittlechicks) and to walk to find the bicyles rental area. Then, we rent a bicycle without any brake (american bicycles ???), 9$ per hour and we rode alongside, the whole loop, below a sunny sky, with a light breeze and... Riders, skaters, runners, rollermen... Naked chest.
Yes.
This was one of the more pleasant moments of a pleasant moments full vacations...
Because we were allowed to watch. To look at. To contemplate. To enjoy.
Help me, I feel sick !
We aren’t selfish V and I and we wanted that our French friends also enjoy whats we were discovering in this big and interesting country. (and we were also afraid that nobody wants to believe us when we’re back in France).
So, we, it was an idea of mine, but WE, took photos.
Yes.
Please note that the cutest were already gone when I had this wonderful idea. But I had these ones :
(Enjoy ladies !) :